
C’est avec une profonde émotion et une grande tristesse que le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie , son président, Atmane Mazouz , ainsi que l’ensemble de ses militantes et militants, ont appris la disparition de Mohammed Lakhdar-Hamina, géant du cinéma algérien, africain et mondial.
Artisan visionnaire d’un cinéma libéré des carcans coloniaux, il a su faire de l’image un acte de résistance, un cri de vérité et un espace de mémoire.
À travers une œuvre profondément engagée, il a porté la voix des peuples en lutte, des oubliés de l’histoire, des hommes et des femmes en quête de dignité.
Couronné par la Palme d’or au Festival de Cannes en 1975 pour « Chronique des années de braise », il a offert à l’Algérie son plus grand moment de reconnaissance cinématographique, inscrivant son nom et celui de son pays au cœur de l’histoire du septième art.
Mohammed Lakhdar-Hamina n’était pas seulement un cinéaste d’exception : il était un témoin lucide, un poète des images, un passeur de mémoire. Son œuvre, à la fois esthétique et politique, demeure un legs inestimable pour les générations présentes et futures.
Qu’il repose en paix.
Sa caméra ne s’est pas éteinte : elle continue d’éclairer les consciences et d’inspirer les combats pour la liberté et la dignité.
Le #RCD

RCD Algérie
Le RCD tire ses fondements des luttes du peuple algérien pour sa liberté et du combat des générations post indépendance pour le progrès, la justice et la démocratie. Il est la confluence de l’action et des idéaux de la révolution algérienne formalisée dans la plateforme du congrès de la Soummam et des aspirations à l’universalité et la souveraineté de notre peuple.
Fondé en 1989 par des militants qui ont porté la contestation des fondements identitaires imposés à la Nation, en particuliers la négation de la langue Amazigh et sa dimension historique et culturelle, des défenseurs des droits de l’homme et des syndicalistes, le RCD aspire et milite pour une société de liberté, d’égalité en droits entre tous les citoyens et de solidarité. Le RCD se positionne sur l’échiquier de la sociale démocratie.
C’est de cette histoire que découle nos convictions que ce projet de société se cristallise dans une République symbolisée par un Etat qui :
Protège la liberté de conscience et proscrit l’utilisation de la religion dans la compétition politique, c'est-à-dire la laïcité de l’Etat ;
Garanti les libertés individuelles et collectives, les droits de l’homme et l’égalité entre les citoyens indépendamment de leur langue maternelle ou de leur sexe ;
Promeut toutes les composantes de l’identité algérienne et érige la langue amazigh en tant que langue officielle aux côtés de la langue arabe ;
Consacre la région comme pôle de développement et de régulation et espace d’expression de la démocratie locale ;
Libère l’initiative privée pour l’innovation et le progrès ;
Donne une réalité à l’égalité des chances et la protection sociale par une politique juste de redistribution des ressources et des richesses ;
Organise l’alternance au pouvoir par des élections à tous les niveaux sous la responsabilité d’un organe permanent et indépendant du pouvoir exécutif.
Dans un monde globalisé dans son fonctionnement économique et face aux menaces stratégiques qu’il risque de subir dont l’éventualité d’une crise écologique, le RCD milite pour l’instauration de la paix, l’intégration dans l’espace nord-africain et un modèle de développement durable.