
De nombreux enseignants et syndicalistes ont subi, aujourd’hui, une répression et des interpellations abusives dans l’exercice de leurs droits à la grève et à la mobilisation pacifique pour la satisfaction de leurs revendications.
Le RCD dénonce avec la plus grande fermeté ces atteintes croissantes exercées à l’encontre des syndicalistes et des enseignants qui, dans l’exercice de leurs droits fondamentaux, revendiquent des conditions de travail dignes et un système éducatif de qualité.
Cette escalade constitue une grave atteinte aux libertés syndicales, à la liberté d’expression et aux droits humains. Loin de répondre aux préoccupations légitimes soulevées par ces professionnels de l’éducation, ces pratiques répressives cherchent à museler toute contestation sociale et à dissuader l’engagement citoyen.
Le RCD rappelle que la liberté syndicale est un droit fondamental consacré par la Constitution et les conventions internationales, notamment par l’Organisation Internationale du Travail (OIT), ainsi que par les principes démocratiques universels. La criminalisation de l’action syndicale et des revendications éducatives met en péril l’avenir même de l’éducation et du dialogue social.
Le RCD, qui a de tout temps soutenu les luttes syndicales, appelle à :
-La libération immédiate et inconditionnelle de tous les syndicalistes et enseignants arrêtés.
-L’arrêt immédiat de toute forme de répression, de harcèlement et d’intimidation à l’encontre des militants syndicaux et enseignants.
-L’ouverture d’un dialogue social sincère et inclusif afin de répondre aux revendications légitimes des travailleurs du secteur éducatif.
-Le respect strict des engagements nationaux et internationaux en matière de droits syndicaux et de liberté d’expression.
Alger, le 12 février 2025
Le #RCD

RCD Algérie
Le RCD tire ses fondements des luttes du peuple algérien pour sa liberté et du combat des générations post indépendance pour le progrès, la justice et la démocratie. Il est la confluence de l’action et des idéaux de la révolution algérienne formalisée dans la plateforme du congrès de la Soummam et des aspirations à l’universalité et la souveraineté de notre peuple.
Fondé en 1989 par des militants qui ont porté la contestation des fondements identitaires imposés à la Nation, en particuliers la négation de la langue Amazigh et sa dimension historique et culturelle, des défenseurs des droits de l’homme et des syndicalistes, le RCD aspire et milite pour une société de liberté, d’égalité en droits entre tous les citoyens et de solidarité. Le RCD se positionne sur l’échiquier de la sociale démocratie.
C’est de cette histoire que découle nos convictions que ce projet de société se cristallise dans une République symbolisée par un Etat qui :
Protège la liberté de conscience et proscrit l’utilisation de la religion dans la compétition politique, c'est-à-dire la laïcité de l’Etat ;
Garanti les libertés individuelles et collectives, les droits de l’homme et l’égalité entre les citoyens indépendamment de leur langue maternelle ou de leur sexe ;
Promeut toutes les composantes de l’identité algérienne et érige la langue amazigh en tant que langue officielle aux côtés de la langue arabe ;
Consacre la région comme pôle de développement et de régulation et espace d’expression de la démocratie locale ;
Libère l’initiative privée pour l’innovation et le progrès ;
Donne une réalité à l’égalité des chances et la protection sociale par une politique juste de redistribution des ressources et des richesses ;
Organise l’alternance au pouvoir par des élections à tous les niveaux sous la responsabilité d’un organe permanent et indépendant du pouvoir exécutif.
Dans un monde globalisé dans son fonctionnement économique et face aux menaces stratégiques qu’il risque de subir dont l’éventualité d’une crise écologique, le RCD milite pour l’instauration de la paix, l’intégration dans l’espace nord-africain et un modèle de développement durable.