Atmane Mazouz est né à Akbou, dans la wilaya de Béjaïa, une région profondément marquée par l’héritage culturel amazigh et par des décennies de luttes en faveur des droits démocratiques et identitaires.
Très jeune, Atmane Mazouz s’engage au sein du Mouvement culturel berbère (MCB), qui milite pour la reconnaissance de l’identité amazighe et pour l’instauration des libertés fondamentales en Algérie. Cette expérience militante forge ses convictions : une Algérie inclusive, démocratique et respectueuse de sa pluralité.
Formé en économie à l’université d’Alger puis à celle de Béjaïa, Atmane Mazouz développe une compréhension fine des défis socio-économiques auxquels le pays est confronté. Cette double approche, militante et académique, alimente sa vision d’un changement fondé sur des réformes structurelles et démocratiques.
Son engagement prend une envergure nationale lorsqu’il rejoint le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), parti fondé en 1989 et connu pour son positionnement clair en faveur de la laïcité, du pluralisme culturel et des libertés démocratiques. Atmane Mazouz y trouve un prolongement naturel à son parcours.
En tant que député de Béjaïa, il s’impose rapidement comme une voix active au sein de l’Assemblée, défendant les préoccupations de ses électeurs tout en portant une critique assumée de la centralisation du pouvoir. Il devient président du groupe parlementaire du RCD, où il renforce son rôle stratégique au sein du parti et dans l’opposition.
En juin 2022, il est élu président du RCD, succédant à Mohcine Belabbas. Cette transition marque une nouvelle étape dans son itinéraire politique, tournée vers le renouvellement générationnel, l’ouverture à la société civile et la structuration d’une alternative démocratique crédible.
Reconnu pour ses prises de parole franches, Atmane Mazouz aborde sans détour des sujets sensibles : le recul des libertés fondamentales, l’instrumentalisation religieuse, les blocages institutionnels ou encore l’exclusion politique. Il défend une conception de la laïcité comme cadre garant de la coexistence pacifique entre les croyances, et fait de la diversité culturelle — notamment amazighe — un pilier de l’unité nationale.
Ses interventions publiques, souvent incisives, appellent à la mobilisation citoyenne et mettent l’accent sur la responsabilité collective face aux dérives autoritaires. Il insiste sur la nécessité d’une transition démocratique portée par des garanties institutionnelles, et non par des ajustements de façade.
En décembre 2024, lors d’un meeting à Paris, il s’adresse à la diaspora algérienne, soulignant son rôle décisif dans le soutien aux mouvements démocratiques et dans la circulation des idées. Pour lui, la diaspora n’est pas un simple relais, mais un acteur à part entière du débat politique algérien.
Sur le plan des droits humains, Mazouz dénonce régulièrement les restrictions à la liberté d’expression, les poursuites contre des journalistes ou militants, et appelle à une solidarité accrue autour des prisonniers d’opinion. Il insiste sur l’importance de replacer les droits fondamentaux au cœur du projet national.
À la tête du RCD, il œuvre à la formation de nouvelles générations de militants, à la refondation du discours politique, et à l’articulation d’un projet de société fondé sur la justice sociale, l’égalité, et la transparence dans la gouvernance.
Atmane Mazouz incarne aujourd’hui une génération de responsables politiques engagés dans une quête de refondation. Son parcours — du militantisme culturel à la direction d’un parti historique — témoigne d’une fidélité à des principes ancrés, et d’une volonté de bâtir une alternative à long terme.
Dans un contexte politique sous tension, marqué par la polarisation et les pressions multiples, il s’efforce de maintenir une ligne claire, entre exigence démocratique et dialogue avec les forces vives du pays.
Pour de nombreux observateurs, Atmane Mazouz représente une figure montante de l’opposition politique en Algérie. Son engagement constant, sa capacité à articuler une vision cohérente, et son ouverture à la société civile en font un acteur clé des débats en cours sur l’avenir du pays.
Dans cet entretien, Atmane Mazouz, revient sur son engagement au sein du Mouvement culturel berbère, qui a profondément influencé sa trajectoire politique. Fort de cette expérience, il partage sa vision pour une Algérie ouverte, démocratique et respectueuse de ses diversités. Il évoque les priorités de son parti, les défis rencontrés dans un contexte politique exigeant, et les aspirations d’une jeunesse en quête de renouveau.
Entre exigence de réformes structurelles, attachement aux libertés fondamentales et volonté de dialogue avec toutes les forces vives de la nation, Atmane Mazouz trace les contours d’un projet politique tourné vers l’avenir.
Le Matin d’Algérie : Votre parcours au sein du Mouvement culturel berbère a marqué vos débuts en politique. Comment cette expérience a-t-elle façonné votre vision pour l’Algérie ?
Atmane Mazouz : Le Mouvement culturel berbère, c’est l’école de l’engagement sans compromis. Ce mouvement, comme les luttes de 1981, 88, 2001 et 2019 m’ont formé non seulement à l’activisme, mais aussi à une pensée politique radicalement démocratique, fondée sur la pluralité, la laïcité et la justice sociale. Tous ces évènements m’ont appris que l’engagement est le socle de toute liberté politique.
En Algérie, l’histoire nationale a été uniformisée, falsifiée pour servir un pouvoir centralisateur et autoritaire. Le combat du MCB avec toutes ses composantes a donc été à la fois identitaire et universaliste, car il portait l’exigence de reconnaissance de toutes les composantes de la nation.
Ce qui m’a marqué, c’est la capacité de ces différents mouvements à résister, même dans les pires moments, à garder la parole libre quand les institutions la confisquaient. L’école de la liberté qu’a été toute cette période m’a enseigné une chose essentielle : sans rupture avec le mensonge d’État, sans déconstruction de la propagande officielle, il n’y a pas de futur pour l’Algérie.
Le Matin d’Algérie : En tant que président du RCD, quelles sont vos priorités pour renforcer la démocratie et les libertés fondamentales en Algérie ?
Atmane Mazouz : Nous avons trois priorités majeures. D’abord, la refondation de l’État sur des bases démocratiques. Cela implique une rupture nette avec le système autoritaire actuel : séparation effective des pouvoirs, état de droit, respect des libertés individuelles et collectives. Ensuite, l’indépendance de la justice : il n’y aura ni transition ni justice sociale tant que les juges seront soumis à l’exécutif. Enfin, nous voulons restaurer la souveraineté populaire à travers une transition politique réelle, encadrée par des garanties institutionnelles et non par des simulacres électoraux.
Nous avons conscience que sans ces fondements, aucun développement économique, aucune réconciliation nationale n’est possible. Il faut en finir avec la gouvernance par la peur, les prisons et la manipulation.
Le Matin d’Algérie : Le RCD a souvent été en première ligne pour dénoncer l’autoritarisme. Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face dans cette lutte ?
Atmane Mazouz : Le premier défi est structurel : nous faisons face à un régime qui n’a jamais rompu avec la logique du tout répressif. Tous les leviers – institutionnels, sécuritaires, médiatiques – sont verrouillés. Il ne gouverne pas avec le consensus, mais par la force, la division et l’usure.
Le second défi, c’est la criminalisation de la politique. Aujourd’hui, exprimer une opinion, manifester pacifiquement, dénoncer une injustice, vous expose à la prison. Ce régime assimile toute contestation à une menace pour « la stabilité ». Mais cette soi-disant stabilité n’est que la façade d’un désordre permanent organisé pour empêcher toute alternative.
Enfin, il y a la lassitude populaire. Après des décennies de mensonges, beaucoup de citoyens ont perdu foi en la possibilité du changement. Notre responsabilité, en tant que force d’opposition, est de raviver cette flamme, de montrer qu’un autre avenir est possible, sans compromission.
Le Matin d’Algérie : Est-ce en raison de votre position actuelle en tant que principal parti d’opposition que vous êtes la cible de campagnes de déstabilisation ?
Atmane Mazouz : Absolument. Le pouvoir a toujours procédé par neutralisation : soit il absorbe les formations politiques, soit il les détruit. Le RCD a toujours refusé les compromis qui légitimeraient les fausses solutions. Ce positionnement ferme et sans ambiguïté dérange.
Les attaques que nous subissons ne sont pas le fruit du hasard. Elles sont organisées, systématiques : campagnes de dénigrement, manipulations judiciaires, surveillance, interdictions de réunion, pressions financières. Le régime cherche à nous isoler, à nous diaboliser, car il sait que nous portons une alternative structurée, crédible, enracinée dans l’histoire du pays.
Mais qu’il le sache : ni les intimidations, ni les montages médiatiques ne nous feront taire. S’ils s’acharnent à ce point, c’est parce que nous touchons un nerf à vif : leur illégitimité.
Pour d’autres qui prennent le relais des officines, on connait également toutes les connexions qui existent entre eux.
Que tous ceux-là se rassurent : l’Histoire a toujours réservé une place aux revendeurs de gloire usurpée et aux faussaires de convictions. Le RCD, lui, restera du côté de l’engagement, pas de la contrefaçon. Il ne sera pas l’étal de l’Altava, ni l’associé ou client de la SARL de l’insulte, ni le VTC du tourisme politique.
Libre à certains de monnayer les luttes qu’ils n’ont jamais menées, de travestir l’édition en officine d’insultes et l’engagement en fonds de commerce. Le RCD continuera à déranger ceux qui confondent imprimerie et imprécation. Il est plus grand que les boutiquiers de la polémique en faillite d’idées.
Le Matin d’Algérie : Quelle est votre analyse de la crise diplomatique entre l’Algérie et la France ?
Atmane Mazouz : La relation algéro-française est l’otage d’un double cynisme. D’un côté, une extrême droite qui instrumentalise la question algérienne pour contenir les flux migratoires et sécuriser ses intérêts. De l’autre, le régime algérien agite l’épouvantail colonial à chaque crise interne pour souder artificiellement une légitimité qu’il a perdue depuis longtemps.
Mais au fond, cette crise n’est pas diplomatique, elle est politique. Le pouvoir algérien n’a jamais eu de politique étrangère cohérente. Il réagit, il instrumentalise, mais il ne construit rien. Il en va de même pour sa diplomatie intérieure : elle est fondée sur le mensonge, la diversion, la répression.
L’Algérie a besoin d’un État fort par sa légitimité démocratique, pas par les postures martiales ou les rappels d’ambassadeurs. La souveraineté ne se proclame pas, elle se construit par la transparence, le débat et le respect des droits du peuple.
Le Matin d’Algérie : Quelle est la position officielle du RCD concernant l’affaire des archives, et que répondez-vous aux accusations ou interrogations qui entourent leur gestion ou leur utilisation ?
Athmane Mazouz : Le RCD a toujours été clair, constant et cohérent sur la question des archives : elles appartiennent à l’histoire vivante de ses militants, à leur engagement, à leurs sacrifices et à leurs combats. Elles sont le fruit d’une trajectoire politique assumée, forgée dans l’adversité et consolidée par une éthique militante.
Ceux qui s’agitent aujourd’hui autour de cette question — souvent exclus ou démissionnaires —, parfois avec une indignation aussi soudaine que sélective, ne cherchent ni la vérité, ni la mémoire. Ils tentent d’instrumentaliser un patrimoine politique qui appartient au parti.
Soyons clairs : le RCD n’a de comptes à rendre ni à des officines en mal de reconnaissance, ni à un groupuscule aux ambitions connues et douteuses, qui tentent de se draper dans les oripeaux d’une mémoire qu’ils n’ont ni construite ni défendue. Quand le RCD affrontait la répression, quand ses militants remplissaient les geôles et les tribunaux, où étaient donc ces nouveaux « gestionnaires de mémoire » ?
La mémoire ne s’achète pas, ne se monnaye pas et ne se confie pas à ceux qui n’en ont ni la légitimité ni la probité. Ce que certains appellent « archives » avec gourmandise, nous l’appelons histoire, conscience et continuité.
Le RCD a toujours œuvré à documenter son action, là où d’autres tentaient de l’effacer. Nous le faisons non pas pour flatter l’ego d’historiens d’occasion ou satisfaire la curiosité malsaine de certains frustrés, mais pour transmettre un héritage politique aux générations militantes à venir.
Nous ne céderons ni à la pression, ni à la diffamation, ni à la désinformation.
Enfin, à ceux qui rêvent de vider le combat démocratique de sa substance pour le réduire à des querelles de tiroirs et de cartons, nous disons ceci : pendant que vous fouillez une mémoire sélective, nous construisons l’avenir. Pendant que vous cherchez des anecdotes, nous écrivons une trajectoire.
L’histoire du RCD ne se consulte pas comme un vieux registre : elle s’incarne, elle se vit, et surtout, elle continue.
Le Matin d’Algérie : Comment expliquez-vous l’interdiction des marches du 20 avril, et quelles en sont les causes profondes ?
Atmane Mazouz : Le 20 avril est une date fondatrice, non seulement pour le combat amazigh, mais pour toute l’Algérie démocratique. Ce que le pouvoir craint, c’est la charge symbolique de cette date : elle renvoie à un soulèvement pacifique, légitime, qui a ébranlé l’ordre autoritaire sans armes, par la seule force de la conscience populaire.
L’interdiction des marches est l’aveu d’un régime aux abois, incapable de dialoguer, incapable d’écouter. Derrière cette interdiction, il y a la peur du précédent : si on laisse le 20 avril s’exprimer, demain ce sera le 5 octobre, le 22 février, le 14 juin… Toutes les dates de l’insubordination civique referont surface.
Ce régime ne veut pas de mémoire libre. Il veut une histoire officielle, aseptisée, où seuls ses symboles sont glorifiés et où les voix dissidentes sont effacées. C’est cette falsification que nous refusons.
Le Matin d’Algérie : Quelles mesures concrètes envisagez-vous pour défendre les droits des prisonniers d’opinion et des intellectuels, notamment dans le cas de Boualem Sansal ?
Atmane Mazouz : Le cas de Boualem Sansal est un tournant. Ses propos sont inacceptables et l’incarcérer ne peut être la solution. Nous ne devons pas aller jusqu’à la logique d’épuration intellectuelle.
Pour la défense des droits, nos mesures sont à plusieurs niveaux : juridique, en accompagnant les avocats et en défendant chaque cas devant les instances concernées ; politique, en imposant la question des prisonniers comme une priorité dans tout débat public ; et diplomatique, en mobilisant les soutiens partout où c’est possible.
Mais surtout, nous disons clairement : il n’y a pas d’apaisement possible tant que des hommes et des femmes sont derrière les barreaux pour avoir pensé, écrit, ou rêvé autrement. L’amnistie, la vraie, ce sera celle des idées.
Le Matin d’Algérie : La diaspora algérienne joue un rôle clé dans vos efforts de mobilisation. Comment travaillez-vous avec elle pour soutenir les mouvements démocratiques en Algérie ?
Atmane Mazouz : La diaspora est un poumon vital pour notre combat. Elle a la liberté de parole que l’on nous refuse ici. Elle est aussi un laboratoire d’idées. C’est dans la diaspora que se développent souvent les réflexions les plus audacieuses sur l’avenir du pays. Nous œuvrons à structurer ces forces, à les rassembler, à les faire converger avec les luttes locales. La rupture démocratique viendra aussi de cette synergie.
Notre objectif est aussi d’exposer notre vision et nos priorités, organiser des mobilisations et construire des passerelles politiques avec d’autres forces progressistes dans le monde. La diaspora, ce n’est pas un exil passif, c’est une extension active de notre combat démocratique.
Le Matin d’Algérie : Quels sont vos projets à long terme pour le RCD et votre vision pour l’avenir politique de l’Algérie ?
Atmane Mazouz : Notre projet pour le RCD est simple : le préparer à gouverner demain. Cela passe par la formation d’une nouvelle génération de militants, par la rénovation de notre discours et par une ouverture accrue vers les forces de la société civile.
Pour l’Algérie, notre vision est celle d’un État laïc, démocratique et social, respectueux de sa diversité culturelle, garant de l’égalité entre les sexes, protecteur des plus vulnérables. Nous voulons sortir de l’économie de rente et reconstruire sur les bases du savoir, de la création et de la responsabilité.
Il faudra du courage, mais aussi de la méthode. La transition ne se décrète pas, elle se construit par étapes, avec des garanties et avec le peuple comme acteur central, jamais comme spectateur.
Le Matin d’Algérie : Un dernier mot peut-être ?
Atmane Mazouz : Oui. À ceux qui croient pouvoir faire taire le RCD par l’intimidation, je dis ceci : vous vous trompez d’époque. L’Algérie a changé. Vous ne tenez plus que par la peur, mais cette peur s’érode. Vos mensonges ne vous sauveront pas de la vérité.
Notre peuple a montré, par le Hirak, par le 20 avril, par octobre 88, par chaque élan de dignité, qu’il ne renonce jamais. Il faut maintenant traduire cette volonté en action politique durable. Le RCD est prêt à en être l’outil. Mais c’est ensemble que nous arracherons la liberté.
Entretien réalise par Brahim Saci

RCD Algérie
Le RCD tire ses fondements des luttes du peuple algérien pour sa liberté et du combat des générations post indépendance pour le progrès, la justice et la démocratie. Il est la confluence de l’action et des idéaux de la révolution algérienne formalisée dans la plateforme du congrès de la Soummam et des aspirations à l’universalité et la souveraineté de notre peuple.
Fondé en 1989 par des militants qui ont porté la contestation des fondements identitaires imposés à la Nation, en particuliers la négation de la langue Amazigh et sa dimension historique et culturelle, des défenseurs des droits de l’homme et des syndicalistes, le RCD aspire et milite pour une société de liberté, d’égalité en droits entre tous les citoyens et de solidarité. Le RCD se positionne sur l’échiquier de la sociale démocratie.
C’est de cette histoire que découle nos convictions que ce projet de société se cristallise dans une République symbolisée par un Etat qui :
Protège la liberté de conscience et proscrit l’utilisation de la religion dans la compétition politique, c'est-à-dire la laïcité de l’Etat ;
Garanti les libertés individuelles et collectives, les droits de l’homme et l’égalité entre les citoyens indépendamment de leur langue maternelle ou de leur sexe ;
Promeut toutes les composantes de l’identité algérienne et érige la langue amazigh en tant que langue officielle aux côtés de la langue arabe ;
Consacre la région comme pôle de développement et de régulation et espace d’expression de la démocratie locale ;
Libère l’initiative privée pour l’innovation et le progrès ;
Donne une réalité à l’égalité des chances et la protection sociale par une politique juste de redistribution des ressources et des richesses ;
Organise l’alternance au pouvoir par des élections à tous les niveaux sous la responsabilité d’un organe permanent et indépendant du pouvoir exécutif.
Dans un monde globalisé dans son fonctionnement économique et face aux menaces stratégiques qu’il risque de subir dont l’éventualité d’une crise écologique, le RCD milite pour l’instauration de la paix, l’intégration dans l’espace nord-africain et un modèle de développement durable.