Communiqué

Les farces électorales dans le pays se suivent, se complètent et continuent d’approfondir le fossé entre le pouvoir et le peuple. La dernière en date est désormais symptomatique d’une inconscience des dirigeants sur l’impact hasardeux de leur politique sur la nation. La répétition de telles dérives montre clairement leur incapacité à promouvoir une ambition de rétablissement de la confiance du peuple dans les institutions et une stabilité politique pour le pays. Avec une répression tous azimuts des libertés et un code électoral imposé unilatéralement par une ordonnance du chef de l’Etat, lui-même issu d’une autre farce avec un résultat officiel, bien que gonflé, de moins de 5 millions de voix sur près de 25 millions d’inscrits, ce pouvoir de fait assume désormais l’absence de légitimité démocratique et populaire comme fondement des textes de lois et des institutions du pays.

Le gonflement et les triturations éhontés des taux de participation, confirment que la fraude électorale est le moyen privilégié de la cooptation et du maintien au pouvoir de la clientèle du régime. Ils renseignent, plus que tout autre discours, sur l’illusion entretenue par les décideurs quant à une volonté de combattre la corruption et de sortir d’un système mafieux et rentier.

En fin de compte, c’est la persévérance du peuple Algérien dans son action pacifique guidée par son ambition pour l’instauration de l’État de droit démocratique qui a fait encore une fois la différence.

Rendez-nous nos libertés !

Halte à la spoliation de notre souveraineté !

Alger, le 13 juin 2021

Le RCD

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