Depuis quelque temps, une campagne malveillante s’emploie à propager un mensonge éhonté : celui de la prétendue « destruction des archives papier du parti ». Une manœuvre orchestrée, recyclée, et relayée avec un zèle pour le moins suspect.
À ceux qui se prêtent à ce jeu dangereux, je dis : cessez.
Cessez d’insulter l’intelligence des militants.
Cessez de mépriser la vérité.
Cessez d’attaquer ce que vous ne pouvez ni comprendre ni atteindre.
Assez de mensonges. Assez de falsifications. Assez de cette puérile tentative de réécrire l’histoire à coups de ragots et de manipulations.
La vérité, elle, est simple : les archives sont toujours là, à leur place d’origine. Consultables.
Mais le cœur du problème n’est pas là. Car ce mensonge n’est pas né d’un malentendu. Il est l’expression d’une volonté claire : attaquer le parti, effacer sa mémoire pour mieux faire table rase du passé.
L’un des artisans de cette cabale me l’a dit sans détour, avant le cinquième congrès :
« Les archives n’ont plus de sens depuis la publication des mémoires du Dr Saïd Sadi. »
Il fallait oser. Ils ont osé.
Il ne s’agit pas simplement d’archives. Il s’agit de vérité.
Ce qui dérange, ce n’est pas ce que contiennent ces documents. C’est ce qu’ils empêchent : l’usurpation.
Car qu’est-ce qu’une archive ?
Ce n’est pas un simple vestige du passé. C’est une preuve. Une continuité. Un verrou contre le mensonge. Une arme contre la falsification.
Les archives attestent, les archives exposent, les archives racontent ce que les faussaires veulent travestir. C’est pourquoi ils les redoutent tant.
Ce n’est pas un hasard si cette campagne de calomnies a été lancée au moment même où d’autres tentaient d’imposer un changement de nom au parti.
Ces deux manœuvres participent d’un même projet : dénaturer le RCD, le vider de son histoire, rompre avec ses principes fondateurs et ses luttes.
Changer le nom du parti comme on change de logo ou de slogan, c’est mépriser les combats qui ont forgé son identité.
C’est faire violence à sa mémoire collective.
Et ce n’est pas un simple débat statutaire : c’est une entreprise de liquidation politique.
Or, nous ne sommes pas dupes.
Le parti n’est pas un terrain vague où chacun vient poser ses ambitions.
Le parti est un héritage. Un projet. Une mémoire vivante qui appartient à ses militant(e)s.
À celles et ceux qui, dans la discrétion et la fidélité, ont nourri ses idéaux.
Il n’est pas à vendre. Il ne sera pas bradé.
La mémoire n’est pas un décor. Elle est une boussole.
Elle gêne ceux qui naviguent à vue, ceux qui avancent masqués, ceux qui veulent tout effacer pour mieux tout s’approprier.
Mais nous leur disons ceci :
La mémoire ne se détruit pas. L’histoire ne se falsifie pas.
Et ceux qui s’y attaquent finiront toujours par être rattrapés par ce qu’ils voulaient effacer.
Nous savons parfaitement qui est derrière ces manœuvres.
Nous connaissons leurs méthodes.
Et nous savons pourquoi ils s’acharnent :
Parce qu’ils ont peur de ce que les archives racontent.
Parce qu’ils veulent un parti sans passé, donc sans colonne vertébrale.
Mais le RCD n’est pas une coquille vide.
Il est porteur d’une histoire, d’un sens, d’un idéal.
Et nous serons toujours là pour le rappeler.
Car il ne suffit pas de se proclamer héritier : il faut être à la hauteur de ce que l’on prétend représenter.
On peut voler des documents, mais on ne vole pas un combat.
On peut salir des noms, mais on ne rature pas la mémoire.
La mémoire ne se brûle pas.
L’histoire ne se falsifie pas.
Et le parti, avec tout ce qu’il représente, demeure la propriété de ses militant(e)s — de ceux et celles qui ont versé leur sueur, leur sang, parfois leur liberté, pour une idée.
Il ne sera jamais la chasse gardée de ceux qui, par ambition ou par ressentiment, cherchent à le dépouiller de son âme.
Administrateur du #RCD