TRAVAIL, SECURITE SOCIALE

 

 Travail et sécurité sociale

Il est question ici des relations de travail, des normes, de la protection des salariés, des droits des employeurs et du statut social des sans activité aussi bien les chômeurs que les personnes âgées sans revenus. A ce sujet, l’importance en volume des activités du marché informel ne constituent pas seulement un manque à gagner pour l’économie mais il représente une « bombe à retardement » dans la mesure où des millions d’Algériens se retrouvent au troisième âge sans retraite et sans couverture sociale ; c’est un legs de plus d’un mode de gouvernance qui a ruiné le pays. Bien évidemment, un marché du travail fluide facilite l’embauche mais il ne joue qu’à la marge devant le dynamisme de l’économie.

A ce sujet, il s’agira de :

  • Mettre en place une commission tripartite qui intègre tous les syndicats et l’ensemble des organisations patronales pour réviser le projet de code de Travail élaboré par le FCE, le gouvernement et l’UGTA. Du point de vue du Rassemblement, le document final doit garantir le droit à l’organisation syndicale et patronale, définir les modalités du recours à la grève, un salaire minimum et les modalités de son indexation, une protection sociale par la solidarité inter-salariale et intergénérationnelle et l’encadrement des contrats à durée déterminée.
  • Relever le SMIG pour le doubler au bout de cinq ans en termes de pouvoir d’achat. C’est la première condition de l’augmentation de la productivité du monde du travail. À la fin de ce processus il s’agira d’institutionnaliser un taux de croissance du pouvoir d’achat à répercuter sur le SNMG auquel tout exécutif doit s’assujettir au risque de faillir et d’en tirer les conséquences.
  • Relever les rémunérations des cadres algériens exerçant dans les secteurs économiques. Cette mesure vise à juguler l’exode des cadres qualifiés vers l’étranger et pourrait s’inscrire dans un processus du retour de certains d’entre eux.
  • Créer un Institut des statistiques et des études économiques sous la tutelle des syndicats autonomes aux fins de disposer d’informations plus fiables qui permettent des analyses et également de confronter les données avec celles de l’Office national des statistiques (ONS). L’ONS sera placé sous la tutelle du président de l’Assemblée et non plus de l’Exécutif.
  • Instituer un revenu minimum vieillesse qui consiste à définir un seuil de revenu que l’Etat garantit à toute personne qui dépasse l’âge de la retraite. Il s’agit d’un complément de ressources pour les uns (retraites faibles…) ou d’une allocation complète de solidarité. Elle ne sera pas puisée des caisses de retraites mais du chapitre consacré aux subventions ciblées.Il en est de même pour les handicapes
  • Réviser la nomenclature des actes de soins. Les remboursements des prestations médicales se font sur la base d’une nomenclature arrêtée en 1985.
  • Relever les planchers des retraites et des prestations de la Casnos (congés de maladies, de maternité et d’allocations familiales…) par la révision des modes et des niveaux des cotisations.

 

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