Santé

 

Le droit à l’accès aux soins est garanti par la Constitution. « Tous les citoyens ont droit à la protection de leur santé. L’Etat assure la prévention et la lutte contre les maladies épidémiques et endémiques ». En dépit de cet énoncé dans la constitution, le système de santé se caractérise par l’insatisfaction et le mécontentement des usagers (personnel médical et malades) et des professionnels, l’exclusion de la partie la plus vulnérable de la population du bénéfice des soins disponibles, la qualité médiocre des services de santé et le gaspillage de ressources.

Dans l’objectif d’une prise en charge des besoins de la population, en matière de santé, le RCD propose une politique qui vise la mobilisation effective des partenaires de la santé, de la société civile et du secteur privé, dans le cadre des principes de bonne gouvernance et de décentralisation des décisions techniques et administratives

Il s’agit de :

  • Auditer les systèmes de santé par des professionnels du secteur afin de repérer les discordances fréquentes et présenter des éléments de bonne pratique et pouvoir établir des politiques, des stratégies et des plans sanitaires nationaux adaptés.
  • Mettre l’accent sur les soins de santé de base et la prévention, qui doivent rester totalement à la charge de l’Etat ainsi que sur la notion de service public de santé.
  • Rendre la gratuité effective, pour les populations les plus vulnérables sans revenu ni couverture sociale, par l’attribution d’une carte « TUDERT-HAYAT » prise en charge par l’Etat (subvention ciblée).
  • Rationnaliser l’usage de l’ensemble des ressources disponibles pour la santé ; pour cela il faut rendre la responsabilité sur les moyens (humains matériels et financiers) aux organes dirigeants des établissements hospitaliers.
  • Réduire la consommation anarchique des médicaments en interdisant la vente sans prescription de certains types de médicaments particulièrement les antibiotiques et envisager la vente de ces médicaments par les pharmacies en vrac pour éviter le gaspillage.
  • Renforcer l’industrie pharmaceutique nationale, particulièrement dans la production de génériques.
  • Abroger l’activité complémentaire tant il est vrai que celle-ci a constitué un obstacle avéré à la réalisation d’un service public de santé efficient.
  • Réduire le coût des soins à l’étranger par l’encouragement de partenariat de nos secteurs publics et privés avec des établissements étrangers et permettre par des mesures de simplification et d’encouragement l’implication de nos compétences établies à l’étranger en mettant en place des passerelles et des partenariats mutuellement avantageux et pérennes.
  • Augmenter les ressources consacrées à la santé (actuellement le budget de fonctionnement ne représente que 4,75 % de l’ensemble des dépenses et le budget d’équipent moins de 3%), en cela il faut tenir compte des recommandations et des ratios de l’OMS.
  • Substituer le service civil, mesure inappropriée et inefficace par des mesures incitatives destinées à encourager l’implantation de personnel compétent dans les zones enclavées (salaires, logements, primes etc.),
  • Lutter résolument, en matière de prise en charge de la santé physique et mentale, contre toute forme de charlatanisme et d’exercice illégal des professions de soin.
  • Relancer le planning familial par tout moyen possible (information, éducation, incitations…)
  • Apporter un soutien actif aux associations de malades ou d’aide aux malades.

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