
La demande d’autorisation pour la tenue d’un meeting à #Alger, dans la salle Ibn Khaldoun, animé par Atmane Mazouz, président du RCD, pour ce 24 mai 2025, vient d’essuyer un refus de la part de la wilaya d’Alger. Un refus de plus, un refus de trop !
Pourtant, un accord préalable pour la réservation de la salle avait bel et bien été donné, comme l’atteste le document joint. Il est également important de rappeler que le RCD a déposé d’autres demandes d’utilisation de plusieurs salles auprès de la mairie d’Alger-Centre, restées sans réponse à ce jour — en violation flagrante de la loi, de la Constitution, et du droit fondamental des citoyens à la liberté d’expression et à l’exercice politique.
Ce refus intervient à un moment crucial, où le pays a plus que jamais besoin de mobiliser ses citoyens autour des enjeux majeurs qui le traversent. Il survient également alors que le RCD fait l’objet d’attaques coordonnées, émanant à la fois de milieux islamo-conservateurs et de certains cercles résiduels prétendant appartenir au pôle démocratique. Ces attaques, aussi vaines qu’indignes, viennent de ceux qui ont fait du dénigrement leur seule boussole politique. Les entraves à la constitution d’un front démocratique en sont l’illustration la plus manifeste.
Ces agressions révèlent une réalité : quand certains se complaisent dans les caniveaux, le RCD élève le débat. Quand ils manipulent, nous argumentons. Quand ils vocifèrent, nous proposons. Ils oublient que la politique est un engagement au service du peuple, non un défouloir pour égos frustrés ni un jeu trouble de compromis honteux en coulisses. Le RCD est une école qui peut répondre aux instigateurs, mais pas au vacarme ni aux distractions de petits instruments.
Le RCD dénonce avec la plus grande fermeté cette énième interdiction injustifiée de ses activités, qui illustre une fois de plus la dérive autoritaire d’un pouvoir incapable de tolérer le débat politique et la pluralité des voix.
Conformément à ses principes, et dans le strict respect de la loi, le RCD a introduit un recours auprès du tribunal administratif afin de contester cette décision arbitraire. Il rappelle que l’obstination du pouvoir à verrouiller les espaces d’expression politique et à museler l’opposition est non seulement antidémocratique, mais aussi porteuse de graves périls pour la stabilité du pays.
Enfin, le RCD considère que le régime en place portera l’entière responsabilité des conséquences de cette stratégie de fermeture et d’exclusion. Il continuera à militer, malgré les entraves, la répression et les atteintes aux libertés. Il continuera à parler là où d’autres empêchent le débat. À proposer là où d’autres dénigrent. À déranger là où d’autres s’aplatissent.
Notre ligne est claire, notre cap est tracé : servir l’Algérie, pas s’en servir.
Alger, le 22 mai 2025
Le RCD



