Au soir des grandioses manifestations qui marquent l’An I de la révolution populaire, le RCD est la cible d’une campagne médiatique de dénigrements et d’accusations aussi grotesques que farfelues. En effet sur injonction de la police politique du régime, par l’intermédiaire d’un de ses agents, des médias aux ordres ont repris une allégation selon laquelle « Les services de sécurité ont intercepté, hier soir, à un barrage une personne venant de Bouira, en possession de 3 000 comprimés psychotrope. Après interrogatoire le concerné a avoué qu’il devait les livrer au niveau du siège du RCD à Alger ».
Ce vil procédé, usé et galvaudé tout au long de l’ère Bouteflika, ne trompe personne. Il s’agit de s’attaquer à un parti politique qui, fort de son autonomie, s’est investi dans le mouvement populaire pour aider les Algériennes et les Algériens à créer les conditions de l’exercice de leur souveraineté et donc à mettre fin à un système de gouvernance qui a ruiné le pays.
Le RCD prend acte des excuses publiques publiées par un de ces médias inféodés aux clans du pouvoir. Il dénonce, une fois de plus, l’ingérence de la police politique dans la vie publique et décide de déposer plainte contre tous les médias ayant relayé l’accusation afin de tenter de démasquer les véritables commanditaires d’une telle campagne de diffamations.
Alger, le 23 février 2020
Le RCD